Inspiré d’un conte tibétain, cet album entre la BD et le manga, publié au Japon il y a 40 ans, mais traduit pour la 1ère fois en français, porte en lui les thèmes chers à Miyazaki : la quête, le courage et l’entraide, la cupidité et la corruption, par exemple.
Shuna est l’héritier d’un royaume stérile et misérable. Sa rencontre avec un étranger lui laisse entrevoir un autre destin. Il existerait plus loin vers l’ouest une céréale blonde et brillante dont la culture serait la promesse d’abondance pour son peuple…
Sellant son yakkuru, n’écoutant que son courage et sa détermination, il entame un voyage semé d’embuches, de rencontres extraordinaires, à travers des contrées désolées, afin de trouver cette fameuse plante.
Le fantastique n’est jamais loin dans cette fable assez sombre mais néanmoins poétique que viennent adoucir des aquarelles lumineuses.

Il arrive parfois que pour certains livres, les auteurs donnent au nom du chapitre le nom d'une musique dont ils conseillent implicitement l'écoute pour la lecture.

Ici, on serait presque tenté d'arrêter sa lecture à chaque titre de film cité dans ce livre, tellement la passion pour le cinéma de la grand-mère de Laura, Nino, nous est transmis au même titre qu'à l'héroïne de ce livre.

Une histoire très touchante dans laquelle on peut tous se reconnaître, puisqu'en pleine pandémie de Covid-19, un bel hommage rendu au monde du cinéma particulièrement touché par cette crise.

Un ancien commissaire, Théo Wolf , vient de sortir de prison. Il a tué par erreur un suspect.Il pensait que c'était l'assassin de sa fille.
Il finit dératiseur. Sur l'un de ses chantiers, il découvre le cadavre d'une femme. quelque peu décomposée.
Alors commence une histoire complétement folle, carrément décalé. Une plongée dans une Série Noire des années 70 dans les bas fond d'Anvers.

Pour moi, énorme coup de coeur. William vient d'obtenir son diplôme d'embaumeur. Dans la lignée familiale, sa voie est toute tracée . On est en 1966, la catastrophe d' Aberfan se produit, il se porte volontaire.
Personnage complexe, tourmenté, tellement humain. Retour sur son passé, sa mère, la chorale. La musique accompagne le roman ( Le Miserere d' Allégri de Mozart ).
Roman délicat, tout en retenue.
Un pur moment de grâce.

Fin des années 60, dans les faubourgs de Vienne, Robert Simon rachète un vieux café.
Voilà le décor planté, les personnages rentrent en scène : un peintre, une couturière, la veuve, le boucher, la crémière et tant d'autres .
Avec délicatesse, Seethaler nous fait vivre le quotidien, de ce café et de ses clients, dans la Vienne de sa jeunesse.
Un régal de lecture !