- EAN13
- 9782267028003
- Éditeur
- Christian Bourgois
- Date de publication
- 06/2015
- Langue
- français
- Langue d'origine
- portugais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
« Vous avez renoncé à un livre sur la guerre en Angola en vous décidant à
écrire Bonsoir les choses d’ici-bas ? - Quand j’ai commencé, le livre n’avait
pour ainsi dire rien à voir avec l’Angola. Le sujet, c’était les sectes
religieuses. C’était relativement inspiré de faits réels. Mais au deuxième
chapitre, le livre s’est modifié et j’ai compris qu’il ne voulait pas de cette
histoire… Avant je me lançais dans un livre avec des plans très détaillés,
maintenant je m’embarque pratiquement sans rien, celui-ci j’ai commencé à
l’écrire sans rien. - Que s’est-il passé ensuite ? - L’idée m’est venue des
diamants, des agents… Un livre m’apparaît toujours davantage comme un
organisme vivant, il fait ce qu’il veut. Et je dois le suivre à la trace,
faire ce qu’il exige. C’est un organisme indépendant. - Il y a au moins dix
voix principales dans ce roman. Elles sont apparues au fur et à mesure que
vous écriviez le roman ? - Exactement. - Comment faites-vous pour ne pas vous
perdre dans ce carrousel de voix, sans un schéma, sans un plan ? - Hum… il se
fait tout seul. Toujours plus. - Vous venez de dire qu’il s’agissait d’un
Angola inventé… - Tout comme le Portugal est inventé… » (Lucas Coelho,
Milfolhas, Novembre 2003)
écrire Bonsoir les choses d’ici-bas ? - Quand j’ai commencé, le livre n’avait
pour ainsi dire rien à voir avec l’Angola. Le sujet, c’était les sectes
religieuses. C’était relativement inspiré de faits réels. Mais au deuxième
chapitre, le livre s’est modifié et j’ai compris qu’il ne voulait pas de cette
histoire… Avant je me lançais dans un livre avec des plans très détaillés,
maintenant je m’embarque pratiquement sans rien, celui-ci j’ai commencé à
l’écrire sans rien. - Que s’est-il passé ensuite ? - L’idée m’est venue des
diamants, des agents… Un livre m’apparaît toujours davantage comme un
organisme vivant, il fait ce qu’il veut. Et je dois le suivre à la trace,
faire ce qu’il exige. C’est un organisme indépendant. - Il y a au moins dix
voix principales dans ce roman. Elles sont apparues au fur et à mesure que
vous écriviez le roman ? - Exactement. - Comment faites-vous pour ne pas vous
perdre dans ce carrousel de voix, sans un schéma, sans un plan ? - Hum… il se
fait tout seul. Toujours plus. - Vous venez de dire qu’il s’agissait d’un
Angola inventé… - Tout comme le Portugal est inventé… » (Lucas Coelho,
Milfolhas, Novembre 2003)
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