Au bord des fleuves qui vont

Antonio Lobo-Antunes

Christian Bourgois

  • Conseillé par
    7 mai 2015

    lI est très difficile de parler d’un tel roman. C’est le premier roman portugais que je lis et on peut dire que pour une première fois, c’est un coup de maître. Il a fallu qu’on me tienne un peu la main pendant la lecture de ce roman, je ne me remercierai jamais assez Attila d’avoir été à mes côtes, me prodiguant conseils et encouragements. J’ai d’abord lu quelques dizaines de pages, ai reposé ce roman en me disant qu’il n’était pas pour moi, parce que je n’y comprenais pas grand-chose et Attila m’a suggéré de le lire à haute voix. Effectivement, c’est ainsi que j’ai pu appréhender la lecture de ces chapitres qui ne comportent qu’un seul point, celui de la fin. Pour moi, ce livre est de la poésie, avec un fil conducteur certes, mais il se lit comme tel, par bribes, en tout cas pour les non initiés (et je sais que mon amie Nathalie qui l’a lu en même temps que moi – et l’a adoré- l’a aussi lu ainsi). Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi littéraire, dont les phases mélangent la perception de l’univers hospitalier et des souvenirs. Attention, c’est un livre exigeant et qui se mérite. C’est touchant, déstabilisant et beau.

    http://micmelo-litteraire.com/au-bord-fleuves-vont-antonio-lobo-antunes/#comment-37374