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    29 août 2010

    Ce livre est composé de deux longues nouvelles.
    La première, Une parfaite chambre de malade, parle d’un jeune homme en phase terminale atteint d’un cancer.

    Il est la seule famille qui reste pour sa sœur ainée. Cette dernière passe tout son temps à l’hôpital à ses côtés et développe une obsession (ou un TOC ?) concernant l’hygiène et les déchets. Mariée, elle voit très peu son mari et noue une relation amicale mais ambiguë avec un médecin qui lui apporte du réconfort.
    La seconde nouvelle La désagrégation du papillon met en scène une jeune femme et sa grand-mère. Toutes les deux vivaient ensemble mais la démence sénile de sa grand-mère oblige la jeune gille à la placer dans un institut médicalisé Le nouveau Monde. Elle vit très mal la séparation et se lance dans de grandes réflexions…

    Avertissement : la gaité est inexistante dans ce livre… pour les sourires, l’enthousiasme, la joie de vivre, merci de revenir une autre fois.

    La description de l’obsession maladive de la jeune femme m’a amenée à faire de nombreuses grimaces exprimant mon dégoût profond.

    Dans la seconde nouvelle, j’ai trouvé très juste la description de la vieillesse :
    Les taches marron clair qui parsèment la peau, de son cou vers la poitrine, sont pulvérulentes tellement elles sont sèches. Son ventre affaissé entre les os du bassin se soulève faiblement à intervalles réguliers. (…) Les deux jambes qui ne savent plus marcher s’étirent, sans force, comme deux tubes de verre creux. (…) Pendant ce temps là, son corps s’est flétri, s’est recroquevillé comme un fœtus.

    Par contre, je suis complètement passée à côté des questions métaphysiques sur la normalité qui sont au cœur de ce texte…

    Même si l’écriture est agréable, je n’ai pas compris l’intérêt ou le but final de ces deux nouvelles.