Le retour de Gustav Flötberg

Catherine Vigourt

Gallimard

  • Conseillé par
    17 mars 2018

    La quatrième de couverture annonce assez bien la couleur, pour faire simple il s’agit d’une version littéraire d’Hibernatus, prétexte à un texte décalé et des situations ubuesques où Gustave Flaubert se réveillerait en 2014 après s’être endormi en 1850. Le voilà qui s’épanouit comme un poisson dans l’eau dans notre ère du numérique: ordinateur et smartphone. Il découvrira la trace qu’il a laissé dans la littérature grâce à Google par exemple et devra revoir son rapport à l’écriture et aux femmes...
    L’auteur joue avec son style, bien maîtrisé, adapte sa langue à l’époque et ne se prive pas de quiproquos et bons mots. On sourit.
    On mesure l’évolution de notre société comme on constate les progrès et les dérives du monde !
    Je ne suis pas emballé mais c’est court et divertissant.