Bienvenue à la Villa Déchéance où l’on retrouve une petite Mortina toujours aussi curieuse et son cousin Dilbert, éternel blasé, en pleine préparation pour un banquet de retrouvailles.

Où il est question d’un bracelet mystérieux, d’une énigme, d’un passage secret, d’un camélia rarissime, de brouille familiale : amour, jalousie, les secrets sont aussi nombreux que les toiles d’araignées chez les zombies !

Une histoire pleine de rebondissements, de personnages désopilants (si si c’est possible chez les Zombies), mention spéciale au lévrier Mouron qui malgré sa petite forme se révèle aussi utile pour déchiffrer les énigmes que pour guider les cousins dans les souterrains obscurs et poussiéreux !

Mais au fait, comment devient-on Zombie ?

Une histoire pour claquer des dents et frissonner … de plaisir, grâce au talent de Barbara Cantini pour raconter des histoires fourmillant de détails hilarants et à ses illustrations qui accentuent la fantaisie et l’humour du roman.

L'infertilité masculine augmente, la démographie chute.
Une mutation génétique créée un lourd handicap : l'"X Fragile".
La majorité des enfants conçus sont touchés. L'avortement n'est plus autorisé sans dérogation.
Les nouveau-nés atteints bouleversent la vie de leurs parents.
Par conséquent, le gouvernement français met en place un programme : 1 500 femmes sont sélectionnées pour donner naissance à "la future génération", à savoir des enfants "sains". C'est le cas de Typhaine et Gauthier, ce dernier ayant un poste important dans un ministère.
Ceci est un privilège. Enfin, surtout pour lui. Moins pour elle.
Le bébé grandit dans son ventre, mais elle ne s'attache pas.
Puis il vient au monde, elle s'attache un peu. Sauf que ses capacités cognitives évoluent vite. Trop vite. Bientôt, il lui fait peur.
Elle a l'impression qu'il lui veut du mal.
Et qu'il veut du mal à sa sœur.
En effet, il n'est point fils unique. Elle a eut une fille 12 ans avant lui.

Ce roman d'anticipation nous emporte dès sa première page et ce jusqu'à la dernière.

Ce n'est pas seulement un roman, mais aussi une biographie et, parfois même, un essai.

Ce mélange des genres est agréable, comme une évidence pour narrer la vie d'Eileen.
Volontairement invisibilisée par son mari, célèbre écrivain, et par les biographes de ce dernier.
Elle qui transparaît pourtant, d'après leurs proches, dans le si mondialement reconnu "La Ferme des animaux".
Il y aurait son humour et sa vision aiguisée du monde qui l'entourait.
Elle, sans qui, George Orwell n'aurait pas du tout eu les mêmes conditions de travail : son travail d'épouse, ni rémunéré ni reconnu, et ses emplois à plein temps quand ils avaient besoin d'argent ayant valu le succès de son mari. Elle qui, en plus, relisait et tapait à la machine ses textes à lui.
Elle n'aura pas pu écrire pour elle-même.
Découvrez-la à travers des lettres qu'elle a réellement écrit et à travers les témoignages de ses amies et amis.

Jamais une histoire ne m'a autant révoltée. Et il a fallu que ce soit une histoire vraie.

Ce roman, c'est beaucoup de choses à la fois.

La nature, d'abord, avec les montagnes du Mercantour.
Le deuil aussi, celui d'avoir tout perdu, d'avoir dû tout laissé derrière soi.
C'est avant tout l'histoire de deux femmes, qui n'auraient jamais dû se rencontrer, mais pour qui la vie en a décidé autrement.

Une histoire emplie de sororité et d'amitié, qui se tissent à travers le temps, au-delà de la barrière de la langue, de leur culture. Au-delà de toutes leurs différences.

Une histoire à lire au coin du feu, là où nos deux protagonistes aiment elles aussi se retrouver.

L'hiver, pour se tenir au chaud, rien de mieux qu'un peu de compagnie.
Ce n'est pas si facile quand il y a des malentendus, de la non-réciprocité et de la timidité.

Ce très joli album, à lire à vos petits-grands (à partir de 6 ans), est le reflet de ces mésaventures. Personne n'est à l'abri de les expérimenter.

L'originalité même du format permet d'observer, sur des petites frises, ce que les personnages font à différents endroits, mais au même moment !