Le Flambeur de la Caspienne

Jean-Christophe Rufin

Flammarion

  • Conseillé par
    7 juin 2021

    Enquête

    J’ai aimé cette République dans laquelle l’URSS est encore présente : les immeubles gris et les uniformes, le tailleur pour homme et ses costumes prolétaires, le russe encore parlé et compris.

    J’ai découvert la république autonome de Nakhitchevan, coincée entre l’Iran, l’Arménie et la Turquie.

    L’enquête, qui prend racine au Brésil autour d’un personnage trouble plus ou moins mafieux, m’a cette fois moins intéressée.

    J’ai eu mal au foie et à l’estomac à lire les litres de Tokay qu’Aurel avale au fil des pages.

    Les tenues bigarrées m’ont faites sourire, un peu.

    L’ambassadeur a une personnalité intéressante, un peu rapidement traité.

    J’ai bien cru qu’Aurel resterait sur cette terre qui semble faite pour lui.

    Ce ne sera pas mon volume préféré de cette série.

    Une citation :

    "Les tenues exposées étaient réservés aux athlètes de la médiocrité, aux champions de la grisaille bureaucratique. Il s’agit de triompher en battant tous les autres concurrents à l’épreuve de la banalité et de la modestie."

    L’image que je retiendrai :

    Celle du piano sortie de l’espace se trouvant dans le hall du grand hôtel de la ville et sur lequel Aurel ne peut s’empêcher de jouer.