- EAN13
- 9782246804925
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 05/09/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 19,20
Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à dîner
avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier s’écroule sur
la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque foudroyante.
Pendant une année entière, Didion essaiera de se résoudre à la mort du
compagnon de toute sa vie, tout en s'occupant de leur fille, plongée dans le
coma suite à une grave pneumonie. La souffrance, l'incompréhension,
l'incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun
et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et
d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre
sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et
sa rédemption par la littérature. « Quintessence du style, son écriture est la
fusion du feu et de la glace. Laconique, tenue, sèche, cruelle et lyrique à la
fois. (…) Disons que ce serait la version féminine de Samuel Beckett, en
lunettes noires, qui siroterait un cocktail au bord d’une piscine
californienne. Disons que s’il y avait des “premières dames” de la littérature
américaine, Joan Didion serait sa Jackie Kennedy. » (Myriam Anderson, Le
Figaro Magazine, 9 septembre 2006)
avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier s’écroule sur
la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque foudroyante.
Pendant une année entière, Didion essaiera de se résoudre à la mort du
compagnon de toute sa vie, tout en s'occupant de leur fille, plongée dans le
coma suite à une grave pneumonie. La souffrance, l'incompréhension,
l'incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun
et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et
d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre
sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et
sa rédemption par la littérature. « Quintessence du style, son écriture est la
fusion du feu et de la glace. Laconique, tenue, sèche, cruelle et lyrique à la
fois. (…) Disons que ce serait la version féminine de Samuel Beckett, en
lunettes noires, qui siroterait un cocktail au bord d’une piscine
californienne. Disons que s’il y avait des “premières dames” de la littérature
américaine, Joan Didion serait sa Jackie Kennedy. » (Myriam Anderson, Le
Figaro Magazine, 9 septembre 2006)
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